
Lancé en remplacement au Revenu Minimum d’Insertion (RMI) par le gouvernement en 2009, le Revenu de Solidarité Active (RSA) n’a connu pratiquement que des tendances haussières. Mais chose inédite, il est révélé que, pour une fois depuis son lancement, ce chiffre connaît une baisse.
Un repli de 4,3% dans le second semestre de 2015
De 17.500 avant l’été, le nombre de bénéficiaire de cette politique sociale a connu un repli de 4,3% en se stabilisant autour de 16.700 en cette fin du mois de décembre. « Nous avons observé la tendance sur ces six derniers mois. Et nous constatons une légère baisse », a annoncé le président socialiste du conseil départemental Jean-luc Chenut avant de déclarer que « …Cela s’inscrit dans un contexte plus global avec une baisse du chômage de 0,4 point dans le département ». C’est une réussite qui avoisine celle d’il y a trois (03) ans mais qui reste inférieur aux chiffres de lancement en 2009 par le gouvernement de Nicolas Sarkozy. Le nombre de bénéficiaires se trouvait en dessous de 11.000 dans le département qui gagne 10.000 habitants chaque année.
Sur le plan national
Ce repli du nombre de bénéficiaire apparaît comme une bonne nouvelle selon le président socialiste qui reconnaît le poids du financement de cette politique sur le budget départementale. « En 2015, cela représente pour nous une enveloppe de 115 millions d’euros. Ce n’est rien comparé au Nord par exemple, qui doit verser 600 millions. Mais cela pèse sur nos finances » a expliqué Jean-Luc Chenut. Une réunion de l’assemblée départementale débattra en fin de semaine des prochaines politiques budgétaires. Mais l’augmentation récente de ce revenu annulera tout ce bénéfice, une annulation à contre cœur à en croire le président qui regrette une fois encore la dépendance de cette revalorisation du budget.
Il est également important de souligner que ce recul du nombre de bénéficiaires n’est pas seulement constaté au niveau départemental mais également national avec 47 000 ménages de moins qui sont désormais au RSA socle.