
Le nombre de réfugiés n’a cessé d’augmenter depuis ces derniers mois et les demandes d’asiles fusent à la sous-préfecture de Redon. À un rythme effréné, les associations de bénévoles continuent aussi leur combat pour ceux qui sont en menace d’expulsion, soit des personnes déplacées hors de leur propre pays ou encore ceux qui sont en déplacement internes, limités par les frontières. C’est d’ailleurs le cas d’une famille de réfugiés qui habite Redon depuis un an, composée d’un couple à six enfants mais aussi d’un bébé.
L’association redonnaise manifeste
A cause de l’intensification des situations de conflit dans de nombreux pays, l’Europe devient l’une des destinations phares des réfugiés. Comme le cas de cette famille originaire du Kosovo, il décide de poser leur valise à Saint-Brieuc pour finalement s’installer à Redon, dans l’un des nombreux logements offerts par la mairie. Au vu des nombres de demandes qui s’élèvent mais surtout des frontières qui se ferment, la famille fera alors partie de ceux qui doivent quitter le territoire après une demande d’asile refusé et dont l’échéance est prévue le 20 janvier. Les bénévoles de l’association redonnaise appellent alors à une manifestation devant la sous-préfecture pour secourir cette famille.
Un soutien à la famille
La famille est composée d’un couple , de six enfants scolarisés dans la commune de Redon et d’un bébé. Les conditions d’expulsions en ces temps amènent à des manquements au niveau des vivres, d’abris, d’eau et de sanitaires. « Ils risquent de se retrouver à la rue. C’est la plus mauvaise période avec la vague de froid… »déclare l’association qui demande de faire le même geste que pour la famille Kurde. Cette dernière, grâce aux bénévoles redonnaises et de la population, a pu obtenir leur titre de séjour. Composée de 100 membres actifs et de nombreux sympathisants, l’association pourrait avoir gain de cause sur la situation.