
Commerçant du Vannes : ne soyez pas victimes d’une démarchage abusif
Depuis quelques mois, des sociétés font un démarchage abusif auprès des commerçants de Vannes. Certains en sont victimes, car par précipitation, ils payent la somme demandé par les entreprises pour la mise aux normes d’accessibilité de leur établissement pour rien.
Des lettres qui paraissent venir de la préfecture ou de la mairie
Il est vrai que tomber dans le piège est assez simple. Les lettres paraissent plus vraies que nature. Et pour cause, les sociétés qui les envoient utilisent des termes techniques telles que « légal » ou « Ad’Ap » ou encore « Agence Française », « contrôle » et « obligation règlementaire ».
Depuis le début du projet Ad’Ap ou Agendas d’accessibilité programmé, qui consiste à faciliter l’accès des installations d’un établissement recevant du public pour les personnes handicapées, ce genre de démarchage abusif est plus que renommé.
Certains détails peuvent prouver que ce sont des fausses
Mais il existe un moyen pour identifier s’il s’agit d’une véritable lettre venant de la mairie, ou d’une démarchage privée. Il suffit de trouver les informations inexactes qu’elle contient. Pour pousser les commerçants à faire appel à leur service, les sociétés qui envoient ce genre de lettre utilisent des amendes ou des pénalités importantes. Elles pensent qu’en effrayant les professionnels de la sorte, elles facilitent leur prise de décision. Un commerçant en a fait les frais et a payé 690 euros.
Si vous trouvez dans le contenu de la lettre des sanctions administratives ou pénales, vous êtes vraisemblablement en face d’une fausse lettre. Aucune amende de 45 000 à 225 000 euros n’est prévue dans l’Ad’Ap.
Et si vous avez déjà fait les rénovations requises, mais que ces derniers sont assez compliqués à utiliser pour les personnes non handicapées, vous pouvez recevoir ce genre de lettre de démarchage. Bien évidemment, aucune obligation ne vous sera imputée de refaire les installations.